Pub
S'abonner à la newsletter
Pub

dimanche 05 mai

Violences intrafamiliales : dans les Vosges, la maison de protection des familles est à l’écoute des victimes

Depuis sa création en 2022, elle a réalisé 345 auditions dans les Vosges

0 commentaire

0

Écouter cet article

Les violences intra-familiales sont en augmentation. Après 18 mois de mise en service, le colonel Frédéric Avy, commandant le groupement de gendarmerie départementale des Vosges a présenté ce mercredi matin la Maison de protection des familles.  Dans les Vosges, la structure composée de cinq gendarmes est installée au groupement départemental, caserne Courcy, à Epinal.

 

La mise en place des Maisons de protection des familles (MPF) fait suite au Grenelle des violences conjugales, en septembre 2019. Elles renforcent l’engagement de la gendarmerie dans le suivi et l’accompagnement des victimes de violences conjugales.

Le but de ces maisons de protection des familles est de répondre présent auprès d’un public cible : les victimes et co-victimes de violences intrafamiliales (dont la jeunesse, les personnes en situation de handicap, les seniors).

Le nombre de personnes victimes de violences intrafamiliales recensées dans les Vosges est sans cesse en augmentation depuis les confinements et le Covid-19. Suite à cette hausse des violences aux personnes dans la sphère familiale, la gendarmerie de Vosges a créée une Maison de protection des familles pour accueillir, accompagner et orienter les victimes en complément de l’action de la gendarmerie.

Unité créée le 1er août 2022 dans les Vosges

 

Dans les Vosges, l’unité a été créée le 1er août 2022 et elle a ouvert officiellement ses portes début septembre 2022. La Maison de protection des familles des Vosges est installée dans un appartement de la caserne du groupement départemental de la gendarmerie, caserne Courcy, à Epinal. C’est l’adjudant-chef Ludovic Hubert qui est à la tête de cette unité composée de cinq gendarmes (trois femmes et deux hommes), tous formés à la prise en compte des violences intra-familiales et formés aux auditions des mineurs ou sensibilisés à celles-ci

227 auditions de mineurs en 2023 dans les Vosges

 

En 2023, cette unité spécialisée dans les violences intrafamiliales et les violences aux mineurs a traité 350 procédures, 38 signalements de situations sociales, réalisées 227 auditions de mineurs en 2023. Depuis sa création, elle enregistre 345 auditions dans les Vosges.

Un lieu d’écoute

 

La Maison de protection des familles est un lieu d’écoute et de prise en charge des mineurs ou majeurs. « Il ne faut pas brusquer les enfants, il faut les mettre en confiance. » explique le gendarme. Les enfants sont filmés pour éviter de les faire répéter plusieurs fois.

L’objectif est d’instaurer un climat de confiance afin d’aider les victimes à parler. « Ca aide beaucoup » explique le colonel Frédécric Avy.

La maison de protection des familles travaille en partenariat avec de nombreux acteurs, notamment avec des associations d’aide aux victimes. L’objectif : faciliter les démarches et la prise en charge des femmes, des enfants et des hommes qui vivent sous l’emprise d’un proche violent.

A Epinal

caserne Courcy

maison de protection des familles

sécurité

violences intra-familiales

vosges

Les violences intra-familiales sont en augmentation. Après 18 mois de mise en service, le colonel Frédéric Avy, commandant le groupement de gendarmerie départementale des Vosges a présenté ce mercredi matin la Maison de protection des familles.  Dans les Vosges, la structure composée de cinq gendarmes est installée au groupement départemental, caserne Courcy, à Epinal.

 

La mise en place des Maisons de protection des familles (MPF) fait suite au Grenelle des violences conjugales, en septembre 2019. Elles renforcent l’engagement de la gendarmerie dans le suivi et l’accompagnement des victimes de violences conjugales.

Le but de ces maisons de protection des familles est de répondre présent auprès d’un public cible : les victimes et co-victimes de violences intrafamiliales (dont la jeunesse, les personnes en situation de handicap, les seniors).

Le nombre de personnes victimes de violences intrafamiliales recensées dans les Vosges est sans cesse en augmentation depuis les confinements et le Covid-19. Suite à cette hausse des violences aux personnes dans la sphère familiale, la gendarmerie de Vosges a créée une Maison de protection des familles pour accueillir, accompagner et orienter les victimes en complément de l’action de la gendarmerie.

Unité créée le 1er août 2022 dans les Vosges

 

Dans les Vosges, l’unité a été créée le 1er août 2022 et elle a ouvert officiellement ses portes début septembre 2022. La Maison de protection des familles des Vosges est installée dans un appartement de la caserne du groupement départemental de la gendarmerie, caserne Courcy, à Epinal. C’est l’adjudant-chef Ludovic Hubert qui est à la tête de cette unité composée de cinq gendarmes (trois femmes et deux hommes), tous formés à la prise en compte des violences intra-familiales et formés aux auditions des mineurs ou sensibilisés à celles-ci

227 auditions de mineurs en 2023 dans les Vosges

 

En 2023, cette unité spécialisée dans les violences intrafamiliales et les violences aux mineurs a traité 350 procédures, 38 signalements de situations sociales, réalisées 227 auditions de mineurs en 2023. Depuis sa création, elle enregistre 345 auditions dans les Vosges.

Un lieu d’écoute

 

La Maison de protection des familles est un lieu d’écoute et de prise en charge des mineurs ou majeurs. « Il ne faut pas brusquer les enfants, il faut les mettre en confiance. » explique le gendarme. Les enfants sont filmés pour éviter de les faire répéter plusieurs fois.

L’objectif est d’instaurer un climat de confiance afin d’aider les victimes à parler. « Ca aide beaucoup » explique le colonel Frédécric Avy.

La maison de protection des familles travaille en partenariat avec de nombreux acteurs, notamment avec des associations d’aide aux victimes. L’objectif : faciliter les démarches et la prise en charge des femmes, des enfants et des hommes qui vivent sous l’emprise d’un proche violent.

0 commentaire

Laisser un commentaire